Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

pipo est là

21 septembre 2008

demain

Je gagne ma vie en prévoyant l’avenir des gens dit le devin au chamelier venu le consulter. Je connais la science des baguettes, et je sais comment les utiliser pour pénétrer dans cet espace où tout est déjà écrit. Là, je peux lire le passé, découvrir ce qui a été oublié, et comprendre les signes du présent. Quand les gens me consultent, je ne lis pas le futur : je le devine. Car le futur appartient Dieu, et Lui seul le révèle, et seulement dans des occasions extraordinaires. Comment est-ce que j’arrive à deviner le futur? Grâce aux signes du présent. C’est dans le présent que réside le secret. Si tu fais attention au présent, tu peux le rendre meilleur. Et si tu améliores le présent, ce qui viendra ensuite sera également meilleur. Oublie le futur et vis chaque jour de ta vie selon les enseignements de la Loi, et en te fiant à la sollicitude de Dieu à l’égard de Ses enfants. Chaque jour porte en lui l’éternité.

Publicité
Publicité
7 mars 2008

le secret du bonheur

Certain négociant envoya son fils apprendre le secret du bonheur auprès du plus sage de tous  les hommes. Le jeune homme marcha quarante jours dans le désert avant d’arriver finalement devant un beau château, au sommet d’une montagne. C’était là que vivait le sage dont il était en quête.

Au lieu de rencontrer un saint homme, pourtant, notre héros entra dans une salle où se déployait une activité intense : des marchands entraient et sortaient, des gens bavardaient dans un coin, un petit orchestre jouait de suaves mélodies, et il avait une table chargée des mets les plus délicieux de cette région du monde. Le Sage parlait avec les uns et les autres, et le jeune homme dut patienter deux heures durant avant que ne vînt enfin son tour.

« le Sage écouta attentivement le jeune homme lui expliquer le motif de sa visite, mais lui dit qu’il n’avait pas le temps de lui révéler le Secret du Bonheur.  il lui suggéra de faire un tour de promenade dans le palis et de revenir le voir à deux heures de là.

« ``Cependant, je veux vous demander une faveur`` ajouta le Sage, en remettant au jeune homme une petite cuiller, dans laquelle il versa deux gouttes d’huile: ``tout au long de votre promenade, tenez cette cuiller à la main, en faisant en sorte de ne pas renverser l’huile.``

« le jeune homme commença à monter et descendre les escaliers du palais, en gardant toujours les yeux fixés sur la cuiller. Au bout de deux heures, il revint en présence du Sage.

« ``Alors, demanda celui-ci, avez-vous les tapisseries de Perse qui se trouvent dans ma salle à manger? Avez-vous vu le parc que les Maîtres des jardiniers ont mis dix ans à créer? Avez-vous  remarqué les beaux parchemins de ma bibliothèque?``

« le jeune homme confus, du avouer qu’il n’avait rien vu du tout. Son seul souci avait été de ne point renverser les gouttes d’huile que le Sage lui avait confiées.

« Eh bien, retourne faire connaissance des merveilles de mon univers, lui dit le Sage. On ne peut se fier à un homme si l’on ne connaît pas la maison qu’il habite. »

« Plus rassuré maintenant, le jeune homme prit la cuiller et retourna se promener dans le palais, en prêtant attention, cette fois, à toutes les œuvres d’art qui étaient accrochées aux murs et aux plafonds. Il vit les jardins, les montagnes alentours, la délicatesse des fleurs, le raffinement avec lequel chacune des œuvres d’art était disposé à l a place qui convenait. De retour auprès du sage, il relata de façon détaillée tout ce qu’il avait vu.

« ``Mais où  sont les deux gouttes d’huile que je t’avais confiées?`` demanda le Sage.

« le jeune homme regardant, regardant alors la cuiller, constata qu’il les avait renversées.

« Eh bien, dit alors le Sage des sages, c’est là le seul conseil que j’ai à te donner : le secret du bonheur est de regarder toutes les merveilles du monde, mais sans jamais oublier les deux gouttes d’huile dans la cuiller. »

22 août 2007

l'avis des autres

Un beau matin de printemps, un fermier et son fils emmenaient leur âne au marché pour le vendre.
Le père et son fils marchaient et l'âne les suivait. A peine avaient-ils fait quelques pas qu'ils rencontrèrent un groupe de filles marchant dans la direction opposée.
- " Regardez-les ! ", s'est exclamée une des filles en montrant le fermier du doigt,
"Qu'ils sont idiots ! Ils marchent à pied alors qu'ils pourraient monter sur leur âne! ".
Entendant cela, le vieil homme dit tranquillement à son fils de monter à l'arrière de l'âne puis ils continuèrent leur chemin en direction du marché...
Ils passèrent devant un groupe d'hommes assis sur le côté de la route et le fermier entendit un des hommes dire :
" Les jeunes n'ont plus aucun respect pour leurs vieux parents de nos jours.
Faites descendre ce garçon paresseux pour reposer les jambes de son père! ".
Le fils descendit alors d'un bond et son père prit sa place...
Bientôt, ils croisèrent des femmes avec leurs enfants.
" Regardez cet homme cruel ! " se sont-elles écriées !
" Il marche si rapidement que le pauvre garçon peut à peine le suivre!
Le fermier s'est alors arrêté et a soulevé le garçon pour le mettre derrière lui...
Ils continuèrent leur chemin et étaient presque arrivés au marché quand un commerçant les arrêta " Est-ce votre âne? " a-t-il demandé.
" Oui," a répondu le fermier.
" Et bien je suis choqué de la façon dont vous le traitez," a répondu le commerçant.
" Deux personnes à l'arrière d'un âne, c'est trop !
Il va sûrement mourir de cette façon. Vous devriez plutôt le porter!"
Suite à ce conseil, le fermier et son fils descendirent de l'âne, lui lièrent ses pattes et le portèrent. Mais l'âne refusa d'être ainsi porté et, luttant à coups de pattes, il cassa la corde qui tenait ses pattes puis tomba dans une rivière près de la route et se noya. Le fermier n'ayant rien pu faire, il retourna bredouille à la maison.

Morale :
Quoi que l'on dise, quoi que l' on fasse, les gens trouveront toujours quelque chose à redire.
Alors, oeuvrons selon ce qui satisfait Mère Nature car c'est à Elle Seule que nous devons plaire.
 

Publicité
Publicité
pipo est là
Publicité
Publicité